fbpx
dahlia, flower, petals-1614256.jpg

TOUJOURS CELIBATAIRE

Je me suis souvent posée la question “pourquoi je ne trouve personne ?”. J’avais une trentaine d’années, je plaisais, j’avais des amis, un travail bref sur le papier, rien à signaler “d’anormal”. Pourtant, je n’arrivais pas à trouver un homme respectueux pour partager des moments ensemble. Et je ne parle pas de soirée évidemment ! Cette question a d’ailleurs été le déclencheur de tout le travail que j’ai entrepris sur moi : si à chaque fois, je n’y arrive pas, est-ce que je n’ai pas une part de responsabilité ? Je te partage dans cet article les différentes étapes qui se sont présentées à moi.

Héritage familial

Au détour d’une conversation, j’apprends l’existence de la psychogénéalogie et d’une thérapeute qui accompagne les personnes à décrypter leur héritage familial : qu’est-ce que mes parents/mes ancêtres ont pu me laisser comme traces dans l’inconscient qui conditionnent mes comportements ? Peut-être as-tu entendu des phrases répétitives qui ont été enregistrées par ton cerveau comme des vérités ? Peut-être y a-t-il eu des actions subies par tes ancêtres qui ont créé des blessures non soignées ? Pour te donner un exemple très concret me concernant, mon deuxième prénom est le prénom de mon arrière grand-mère. Elle aurait eu un rapport non consenti/non assumé à 19 ans et de là est née ma grand-mère (qui n’a jamais été élevée par sa mère). J’ai vécu la même chose, au même âge. C’est ce qu’on appelle du transgénérationnel. C’est un exemple parmi plein d’autres qui m’ont permis de comprendre ce qui m’était arrivé, de le soigner et d’apaiser mon rapport avec les hommes (inconsciemment, je cherchais à me venger d’eux).

Croyances limitantes

Le travail d’héritage familial a vite mis en avant les croyances que j’avais, notamment en matière d’amour. Ma vision du couple, la place de la femme…nous avons TOUS des croyances limitantes. Ces sont des phrases/ressentis/comportements de notre entourage que nous enregistrons comme des vérités. Cela concerne tous les domaines de vie : travail, argent, vie familiale, amitié…”on ne peut pas être heureux en gagnant beaucoup d’argent” “un homme a des besoins, c’est normal qu’il aille voir à droite à gauche” “il y a toujours un dominant-dominé dans un couple” “ne fais confiance à personne”. Toutes ces phrases, je les ai entendues et c’est possible que toi aussi : ce sont des croyances. Ton cerveau les assimile comme vérités et adapte donc ton comportement en fonction de cela. Les croyances peuvent naître au sein de ton environnement familial, de la société (ces fameux dictons populaires) ou après certaines expériences. Les reconnaître permet de les transformer et ainsi de te détacher de ces boulets accrochés à tes pieds qui t’empêchent clairement d’atteindre ton objectif.

Peurs & blessures

Le travail des croyances s’est poursuivi en m’intéressant de près aux blessures et peurs qui pouvaient aussi influencer mon comportement : de quoi avais-je peur ? Est-ce que j’agissais réellement par envie ou simplement par peur ? Est-ce que je voulais une relation par croyance (on n’est pas heureuse seule), par peur (peur d’être seule) ? Quelles expériences dans le passé m’avaient laissé des traces qui m’empêchent aujourd’hui d’avancer ? Prendre le temps de comprendre son fonctionnement, d’évacuer ces émotions et de créer un nouveau départ. Ces peurs et blessures sont normales et on n’élimine pas tout du jour au lendemain. D’autres peurs et d’autres blessures peuvent naître le long du chemin mais en avoir conscience change sérieusement la donne.

woman, airport, girl-594465.jpg

Statut : victime

Avoir conscience de tous ces facteurs qui se jouent en nous, d’où ils viennent et parvenir à prendre des décisions en pleine conscience est une étape qui te fera passer de victime à acteur. J’ai parfois eu tendance à me victimiser “c’est normal avec ce que j’ai connu” “de toute façon, je finirai seule”. Je subissais ma vie sentimentale : je laissais les clefs du camion aux autres. Comment être heureuse quand on n’est pas acteur de sa vie ? Arrête de penser qu’on n’a pas le pouvoir de vivre sa vie, de décider de ce qui nous arrive, comprends que nous sommes responsable de ce que nous vivons (pas des actions des autres forcément mais de la façon dont nous y réagissons). Reprends le contrôle de tes relations !

Auto-sabotage

Reprendre le contrôle de ses relations m’a aussi permis de constater que…je m’auto-sabotais. Mes paroles et mes actions n’étaient pas alignées. Je disais vouloir une relation mais…j’agissais dans le sens inverse. Mon comportement non verbal, la façon dont je m’adressais aux hommes…tout allait dans le sens inverse ! Sans le savoir, sans en avoir conscience, je me tendais des pièges^^Non seulement mes actions n’allaient pas dans le sens de ce que je disais mais en plus, je trouvais toujours des excuses quand par miracle, un homme respectueux s’intéressait à moi : le travail, l’alignement des dents, trop gentil, pas assez ci…bref, toujours un moyen de se trouver une raison à cet échec amoureux.

Besoins

Quand j’ai pris conscience de tous ces phénomènes inconscients qui m’amenaient à me diriger vers une personne plutôt qu’une autre, j’ai pu me libérer de beaucoup de poids. Rome ne s’est pas fait en un jour et ce travail se fait tout au long de sa vie. J’ai pu ensuite me poser sur mes besoins : mes vrais besoins. Pas les besoins qui laissent les peurs parler et qui sont en fait des troubles (comme la dépendance affective, qui laisse penser qu’on a un besoin affectif et de sécurité fort alors que c’est la peur de l’abandon qui s’exprime). De quoi j’ai envie ? Comment j’imagine mon idéal de vie ? Quelles sont les limites que je veux poser ? Comment me respecter dans une relation ? Beaucoup de questions auxquelles j’ai répondu par le biais de la visualisation et des oracles.

Toutes ces étapes peuvent décourager mais j’ai résumé en quelques paragraphes le travail de plusieurs années, auprès de différents professionnels. Oui, cela demande du temps, de l’énergie et de l’argent mais après…quel bonheur ! Quel plaisir de se comprendre, d’identifier pourquoi on agit comme ça et de l’éviter. Alors que j’étais célibataire depuis presque 6 ans, j’ai, durant ce travail, renoué avec les relations amoureuses. Evidemment, tout n’est pas rose et cela me demande encore du travail. Une chose à retenir quand même : Tout est possible ! L e bonheur découle de tes actions.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *