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les 5 blessures

Et si mon comportement était influencé par des blessures que je porte inconsciemment ? Je parle souvent des croyances, des peurs qui dictent pas mal de nos actions. Il y a un autre niveau inconscient, qui prend naissance parfois même avant notre naissance : les blessures.

Qu’est-ce que c’est ?

Lise Bourbeau, spécialiste du développement personnel, a publié un livre à ce sujet “les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même”. Elle décrit cinq blessures à l’origine de tous nos maux, physiques, émotionnels ou mentaux. Ce livre est une véritable mine d’or et rejoint abonde la théorie des phénomènes inconscients qui conditionnent notre façon d’être.

Selon elle, ces blessures sont présentes depuis des centaines voire des milliers d’années puisqu’elles n’ont pas été soignées lors de nos précédentes vies. “Les problèmes que l’on a dans la vie, on peut les retrouver dans ces blessures. Quel que soit le problème de relation qu’on vit, avec soi ou avec les autres, connaître cette blessure c’est essayer de comprendre d’où elle vient” explique-t-elle. Comprendre pour laisser ses vrais besoins s’exprimer et ainsi être profondément heureux et aligné. En effet, elle explique qu’une blessure va laisser parler l’ego et donc nous faire agir en fonction de perceptions pas toujours réelles et objectives. Par exemple, si je n’ose pas me mettre à mon compte parce que les autres me disent que c’est plus prudent de rester là où je suis, il aura fort à parier que je suis concernée par la blessure du rejet.

Les 5 blessures en question

Ces 5 blessures comportent des indicateurs qui sont très détaillés dans le livre. L’idéal est de lire le livre pour avoir le descriptif détaillé. L’auteur précise que le corps ne ment pas : il est conseillé de d’abord s’attarder aux descriptions physiques puis de regarder ensuite le comportement. Voici une synthèse des différentes blessures :

  • la blessure de l’abandon :

Eveil de la blessure : entre un et trois ans – manque de nourriture affective ou du genre de nourriture désiré. Avec le parent du sexe opposé.
Corps : long, mince, manque de tonus, affaissement, dos courbé, parties du corps tombantes ou flasques. Vocabulaire : “absent” “seul” “je ne supporte pas” “on ne me lâche pas” “je me fais bouffer”
Caractère : Victime. Fusionnel. Besoin de présence, d’attention, de support et de soutien. Difficulté à faire ou à décider seul. Demande conseils et ne les suit pas nécessairement. Difficulté à accepter un refus. Tristesse. Pleure facilement. Un jour joyeux, un jour triste. S’accroche physiquement aux autres. Recherche l’indépendance. Aime le sexe.
Plus grande peur : la solitude
Alimentation : bon appétit. Boulimique. Aime les aliments mous. Mange lentement.
Maladies possibles : dos. Asthme. Bronchites. Agoraphobie. Diabète. Glandes surrénales myopie. Hystérie. Dépression. Maladies incurables. Maladies rares qui attirent l’attention.

  • la blessure du rejet :

Eveil de la blessure : de la conception à un an – ne pas sentir le droit d’exister. Avec le parent du même sexe.
Corps : contracté, étroit, mince
Vocabulaire : “nul” “rien” “inexistant” “disparaître”
Caractère : détaché du matériel. Perfectionniste, intellectuel. Passe par des phases de grand amour à de la haine profonde. Difficultés sexuelles. Se croit sans valeur, incompris. Recherche la solitude. Capacité de se rendre invisible et de trouver des moyens pour fuir.
Plus grande peur : la panique
Alimentation : appétit coupé par les émotions. Petites portions. Pour fuir : sucre, alcool, drogue. Prédisposition à l’anorexie.
Maladies possibles : Peau, diarrhée. Problèmes respiratoires. Allergies. Vomissement. Coma. Evanouissement. Diabète. dépression. Suicidaire. Hypoglycémie.

  • la blessure de l’humiliation :

Eveil de la blessure : entre un et trois ans – manque de liberté, se sentir humilié par ce contrôle. Avec le parent qui s’occupe du développement physique.
Corps : gros, rondelet, taille courte, tensions au cou, à la gorge, aux mâchoires et pelvis. Visage rond et ouvert.
Vocabulaire : “être digne” “être indigne” “petit” “gros”
Caractère : a fréquemment honte de lui-même ou des autres ou peur de faire honte. N’aime pas aller vite. Connaît ses besoins mais ne les écoute pas. En prend beaucoup sur son dos. Contrôle pour éviter la honte. Se croit malpropre, sans coeur ou moindre que les autres. S’arrange pour ne pas être libre car être libre signifie illimité (et donc débordements). Joue à la mère, hypersensible. Se punit en croyant punir l’autre. Vit du dégoût. Honte au niveau sexuel mais sensuel. Compense par la nourriture.
Plus grande peur : la liberté
Alimentation : aime les aliments riches en gras, chocolat. Boulimique ou plusieurs petites portions. Honte de s’acheter ou de manger des gâteries.
Maladies possibles : dos. Epaules. Angines. Laryngites. Problèmes respiratoires. Varices. Entorses, fractures. Glande thyroïde. Démangeaisons de la peau. Hypoglycémie, diabète. Coeur.

  • la blessure de la trahison :

Eveil de la blessure : entre deux et quatre ans – attentes non répondues, bris de confiance. Avec le parent du sexe opposé.
Corps : exhibe force et pouvoir. Hommes : épaules plus larges que les hanches. Femmes : hanches plus larges que les épaules. Poitrine bombée. Ventre bombé.
Vocabulaire : “dissocié” “as-tu compris ?” “je suis capable” “laisse-moi faire seul” “je le savais” “fais-moi confiance” “je ne lui fais pas confiance”
Caractère : se croit très responsable et fort. Cherche à être spécial, important. Ne tient pas ses engagements et promesses ou se force pour les tenir. Ment facilement. Manipulateur, séducteur. A beaucoup d’attentes. D’humeur inégale. Convaincu d’avoir raison et essaie de convaincre l’autre. Impatient, intolérant. Comprend et agit rapidement. Performant pour être remarqué. Comédien. Se confie difficilement, ne montre pas sa vulnérabilité. Sceptique. peur du désengagement.
Plus grande peur : la séparation, le reniement.
Alimentation : bon appétit. Mange rapidement. Ajoute sel et épices. Peut se contrôler lorsqu’il est occupé mais perd le contrôle par la suite.
Maladies possibles : maladies de contrôle et de perte de contrôle. Agoraphobie, spasmophilie. Système digestif. Herpès buccal. Maladies finissant en “ite”

  • la blessure de l’injustice :

Eveil de la blessure : entre quatre et six ans – être performant et parfait. Avec le parent du même sexe. Corps : droit, rigide, le plus parfait possible. Bien proportionné. Fesses rondes. Petite taille serrée par ceinture et vêtements. Mouvements rigides. Mâchoire serrée. Droit de fierté, cou rigide.
Vocabulaire : “pas de problème” “toujours/jamais” “très bon, très bien” “très spécial” “justement” “exactement” “sûrement” “d’accord ?”
Caractère : perfectionniste, envieux. Se coupe de son senti. Croise souvent les bras. Performant pour être parfait, trop optimiste. Vivant, dynamique. Se justifie beaucoup. Difficulté à demander de l’aide. Peut rire pour cacher sa sensibilité. N’admet pas qu’il vit des problèmes, doute de ses choix. Se compare à mieux et à pire. Difficulté à recevoir, à se faire plaisir sans se sentir coupable. Ne respecte pas ses limites, s’en demande beaucoup. Aime l’ordre. Trouve injuste d’en recevoir moins et encore plus injuste d’en recevoir plus. Rarement malade, colérique. froid et difficulté à montrer son affection. Aime avoir une apparence sexy. Plus grande peur : la froideur.
Alimentation : préfère salé au sucré. Aime ce qui est croustillant, se contrôle pour ne pas grossir. Se justifie et a honte lorsqu’il perd le contrôle.
Maladies possibles : burn-out. Anorgasme (femme) ou éjaculation précoce et impuissance (homme). Maladies finissant en “ite”. Torticolis, constipation. Crampes. hémorroïdes. Circulation du sang. Varices, problèmes de peau. Nervosité, insomnie. Mauvaise vision.

Lise Bourbeau explique que nous en avons généralement deux plus importantes que les autres. Pour ne pas souffrir, on créé des masques qui sont une réaction à cette blessure. La blessure de rejet aura un masque fuyant. Celle d’abandon amène des personnes dépendantes. L’humiliation donnera un masque masochiste, la trahison un masque de contrôlant et l’injustice une personnalité rigide. Observer nos comportements et nos réactions, c’est donc comprendre nos blessures. Lise Bourbeau précise “il est possible d’activer plusieurs blessures en même temps. Il faut regarder sa première réaction pour tenter de démêler l’ensemble des émotions”.

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Et après, je fais quoi de ça ?

Cibler les blessures qui influencent nos comportements, c’est augmenter le pouvoir de contrôle sur notre vie. Les schémas répétitifs, dont je parle souvent (c’est le fait de vivre le même genre de scénario plusieurs fois sans en avoir conscience), peuvent clairement être soignées en identifiant les blessures, les peurs et les croyances.

Par exemple, si je ne tombe “que sur des mecs pas sérieux”, je dois prendre le temps :

  • de comprendre pourquoi la situation se répète ;
  • d’observer mes réactions face aux hommes pour identifier le type de blessure cachée derrière ;
  • diminuer l’impact des blessures dans mon quotidien grâce à des techniques de gestion des émotions et/ou de séances de coaching/sophrologie/méditation.

Identifier et soigner ces blessures, c’est se donner une chance de vivre la vie dont on a réellement envie, au plus profond de nous. Reprendre le contrôle de ses relations, vivre plus sereinement, être maître de son futur : un travail qui prend du temps mais qui en vaut la peine. Si tu ressens le besoin d’être accompagnée, n’hésite pas à me contacter à contact@byclem.net

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