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NOS PEURS

Si je te demande pourquoi tu t’es séparée lors de ta dernière relation ou la raison de ton dernier conflit avec quelqu’un, tu vas peut-être me répondre “on était trop différents” “il m’avait trompé” “je ne l’aimais plus” “je ne supporte pas sa façon de faire” ou bien d’autres raisons. Ce sont effectivement les premières couches autrement dit l’argument qui nous semble évident et que l’on évoquera instinctivement. Pourtant, souvent, derrière nos comportements, se cachent des peurs. Les peurs guident notre façon de vivre.

Du temps de l’homme pré-historique, la peur était un sentiment ultra-rationnel : il servait d’indicateur quand il y avait danger de mort. La peur prévient, protège. C’est un réflexe sain qui dure seulement le temps du danger réel. Après, la peur s’apaise puisqu’une fois le danger disparu, d’autres besoins surviennent. Au-fur-et-à-mesure du développement de l’être humain, d’autres peurs se sont créées, parfois des peurs irrationnelles : nous connaissons les mêmes symptômes physiques que pour des peurs rationnelles (battement du coeur, respiration accélérée, transpiration etc) mais pour des événements dont la menace est inexistante ou du moins disproportionnée. Le réflexe archaïque s’est décliné en peur psychologique : aucun danger n’est présent mais nous manifestons beaucoup de stress tout de même. Notre système cherche en permanence une résolution à ce que l’on perçoit comme un danger et cette peur s’accumule et devient alors chronique.

Ces peurs peuvent être créées à travers notre propre expérience, les médias ou encore l’éducation et elles ont plus de poids que nous le pensons dans notre quotidien. Si tu as toujours eu tes parents qui te disent “attention !” en te tirant vers l’arrière quand il y avait un chien au loin, ton cerveau enregistre que chien = danger. Tu auras donc plus de chances de développer une crainte envers cet animal. Si ton père ou ta mère était toujours anxieux.se en voiture, il/elle t’a peut-être transmis l’idée que la voiture était un danger potentiel et donc tu pourras être contractée et stressée en conduite. Des peurs, il y en a évidemment plein puisqu’on peut potentiellement avoir peur de tout. Cependant, dans le cadre des relations, je fais le constat qu’il y a certaines peurs récurrentes qui sont cachées derrière la plupart des comportements :

  • peur de l’abandon / du rejet ;
  • peur du jugement ;
  • peur de l’échec/de la réussite ;
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Ces peurs s’expliquent souvent par des comportements des personnes qui nous ont élevées (et qui, ont fait souvent du mieux qu’elles ont pu, l’idée n’est pas de rendre quelqu’un responsable). Comprendre ce qui a pu déclencher une peur permet tout simplement de travailler dessus.

Prenons un exemple : j’ai vécu une séparation compliquée petite (décès d’un parent). J’ai créé en moi une peur de l’abandon qui fait que je vais avoir peur que la personne me quitte. Les peurs de l’abandon sont très présentes chez les personnes dépendantes affectivement : elles sont prêtes à accepter le “pire” (tromperie, manque de respect etc.) même si cela ne les rend pas heureuses juste pour…ne pas être seules. Si j’ai eu des parents très à cheval sur le fait que je dois réussir à l’école (cf article 5 drivers), j’ai pu créer une peur de l’échec. Ce syndrome de la bonne petite élève qui veut tout réussir peut me porter préjudice dans ma vie : je reste dans quelque chose qui ne me plaît pas mais que je connais, par peur d’échouer. Cela peut être un environnement professionnel ou autre. Bref, les exemples sont nombreux et nous pouvons nous reconnaître dans beaucoup.

Maintenant, la question c’est : comment identifier ces peurs ?

Pour pouvoir travailler dessus, il est nécessaire de savoir ce qui nous fait peur. Comme la peur est vu comme une faiblesse, forcément, on s’est rarement posée la question ! Pour cela, j’ai une procédure magique :

1 – si j’avais une baguette magique, à quoi ressemblerait ma vie idéale ? (situation amoureuse, professionnelle etc)

2 – qu’est-ce qui m’empêche aujourd’hui d’atteindre cet idéal ? Qu’est-ce qui risque de m’arriver si…. ?

Derrière ces deux questions, tu vas toucher du doigt des croyances (c’est pas possible de vivre de ça, je suis trop vieille pour ci…etc) et derrière ces croyances, tu peux toucher également des peurs (je ne peux pas me lancer à mon compte car si j’échoue, je ne peux pas me mettre en couple car il va me quitter…etc.). Tu peux également regarder tes dernières relations et analyser tout ça mais ce n’est jamais très simple d’être objectif quand ça nous concerne 🙂

“Le courage n’est pas l’absence de peur mais capacité de les vaincre”

Avoir peur est donc normal, nous avons tous des peurs. L’idée n’est pas de supprimer les peurs mais d’éviter qu’elles guident notre comportement. Pour cela, travailler sur ses croyances et peurs te redonnera plein pouvoir sur ta vie sentimentale. Si tu sens que tu es bloquée et que tu subis ta vie amoureuse, contacte-moi à contact@byclem.net

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